SOMMAIRE
Introduction
- Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Qu’est-ce qui a poussé l’étudiant à prendre la décision de se suicider ?
- Réaction de l’Etat face à ce drame !
- Réaction des étudiants !
- Comment éviter ce genre de situations ?
- Solutions pratique pour prévenir des cas similaires
Conclusion
Introduction
Le Sénégal a récemment été frappé par un événement tragique ; le suicide de l’étudiant, Matar Diagne : qui était en master droit public de l’UFR des Sciences juridiques et politiques de l’UGB (université Gaston Berger) de Saint Louis, il a été retrouvé mort dans sa chambre universitaire la nuit du 10 février 2025.Un acte qui a profondément affecté la communauté universitaire et la société. Au-delà de la douleur et de la consternation, cet incident soulève des questions cruciales sur la gestion de la santé mentale des étudiants au Sénégal. Nous allons proposer de revenir sur ce drame, dans cet article en examinant les causes possibles et mettre en évidence l’urgence psychologique et ainsi renforcer les dispositifs de soutien.
Qu’est-ce-qui s’est passé ?
La nuit du 10 février 2025 ; Matar Diagne, étudiant en master droit public de l’UFR des Sciences juridiques et politiques de l’UGB (université Gaston Berger) de Saint Louis, a été retrouvé mort dans sa chambre universitaire. Après avoir fait l’autopsie, le document révèle une mort par pendaison. D’après les informations il a été constaté la fracture de l’os du cou. Le médecin légiste a conclu une mort par asphyxie mécanique confirmant ainsi la thèse du suicide agitée depuis le début de l’affaire. Selon L’Observateur, la lettre posthume laissée par Matar Diagne avait déjà suscité une profonde indignation, révélant un malaise latent au sein du campus.
Qu’est-ce qui a poussé l’étudiant à prendre la décision de se suicider ?
Ce drame met en lumière les difficultés invisibles vécues par de nombreux jeunes notamment les étudiants, souvent confrontés à des pressions académiques, sociales et psychologiques insurmontables. Les raisons qui ont poussé Matar à cet acte désespéré peuvent être d’origine psychologique ; sanitaire et sociale ; d’après sa lettre d’adieu
Parlons de la lettre de Matar Diagne publié sur son compte Facebook !
Une lettre d’adieu avait été postée sur son compte Facebook. Dans cette lettre ; le défunt présentait ses excuses à sa famille ; ses amis dont il a abrégé les noms et à sa grand-mère qu’il affirme si bien aimer. Il a aussi ; sans approfondir ; expliqué les causes de sa décision de se suicider. Matar aurait choisi de se donner la mort aux lieux de vivre dans la douleur profonde.
Echo de cette ‘’lettre bouleversante’’. ‘’Je ne serai plus vivant quand vous lirez ce texte. J’ai décidé de mourir dans la dignité plutôt que de vivre dans le déshonneur. (…) Je veux mourir en paix, sans haine. Donc, je pardonne à tout le monde, ceux qui m’ont blessé, consciemment ou inconsciemment. Et je demande pardon à toutes les personnes que j’ai eu à causer du tort’ ’En plus de sa maladie ; isolé et traité de tous les noms le jeune homme n’en pouvait plus !
Source : Le quotidien L’As
Réaction des étudiants !
Les circonstances de la mort de l’étudiant Matar Diagne dont le corps a été découvert dans sa chambre au campus sont largement commentées par les étudiants. Un drame qui a plongé le monde estudiantin dans la tristesse et la désolation.
La coordination des étudiants de Saint-Louis a réagi à la publication du rapport d’autopsie. Alpha Issiaga Diallo président de séance de la Coordination des Étudiants de l’UGB ; a invité les étudiants à se rapprocher des services médicaux de l’université où des psychologues sont mis à leur disposition afin d’accompagner les jeunes en détresse et éviter d’autres drames similaires. Les étudiants interpellent également les autorités afin que des dispositions soient prises pour mieux les accompagner.
Les étudiants espèrent que cet appel sera entendu et que des mesures seront rapidement mises en place pour renforcer l’accompagnement psychologique au sein du campus.
Réaction de l’Etat face à ce drame !
Le corps de Matar Diagne a été remis à sa famille jeudi après que le procureur a signé le certificat autorisant son inhumation. Le Soleil signale aussi que le procureur de la République de Saint-Louis a publié un communiqué dans lequel il annonce l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de ce décès
Comment éviter ce genre de situations au Sénégal ?
Face a cette tragédie ; une prise de conscience collective s’impose pour éviter que d’autres jeunes vies ne basculent dans l’irréparable. Le suicide résulte d’un profond mal-être, qui n’apparaît pas du jour au lendemain mais s’installe dans la durée. Sans forcément en parler explicitement, les gens donnent souvent des indices de leurs intentions. Être attentif et attentionné pour ses proches pourrait prévenir ce genre de situation. Un acte suicidaire est souvent causé par les relations entretenues en société. Alors afin de combattre l’isolement ou le manque de communication en société ; il faut forcement :
_Eviter de pointer du doigt une personne
_Eviter de faire des jugements à la hâte
_Eviter les remarques sur le physique ou comportemental d’une personne
_Essayer de comprendre son prochain et de l’écouter
_Combattre les calomnies qu’on a tendance à faire
Quelles solutions pour aider les étudiants qui en ont besoin ?
Cet événement tragique rappelle l’importance du suivi psychologique dans les universités sénégalaises ainsi que des mesures mise en place pour renforcer les dispositifs de soutien psychologique.
L’Etat devrait mettre en place des cabinets de psychologue dans chaque village de l’université Gaston Berger afin d’accompagner les étudiants en états de détresse ou d’instabilité mentale.
La forte pression académique combiné à la vie sociétale peut s’avérer boostateur de stress qui peut conduire a l’instabilité mental
La meilleure prise en charge du bien-être mental des étudiants, souvent confrontés à une forte pression académique et sociale ; serait la mise en place de cellules d’écoute et d’accompagnement. L’emploi d’urgence de psychologues qualifiés pour se rapprocher des étudiants et de les aider !
Le cas de Matar Diagne ne doit pas rester un fait isolé, mais au contraire servir de signal d’alarme pour repenser le cadre de vie universitaire et offrir un soutien plus accessible aux étudiants en détresse
Conclusion
Dans un contexte où le bien-être mental des étudiants est rarement mis en avant, ce drame remet en lumière l’importance d’un accompagnement psychologique adapté au sein des institutions universitaires sénégalaises. Si les conditions de vie des étudiants en général font l’objet de nombreux débats, la santé mentale reste un sujet encore tabou dans l’enseignement supérieur au Sénégal !